Il etait un petit navire…
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Comme 613 grammes vous le disait dans son article sur le lit de voyage BabyBjörn, nos vacances ont consisté à faire le tour de France en voiture afin de rejoindre famille et amis.
Certains longs trajets n’étant pas du goût de ‘petite chose’, nous voilà en train de chanter à tue-tête pendant des kilomètres sous peine de subir les hurlements du petit ange esclavagiste. Oui, car les CD égrenant des berceuses chantées par d’autres ne lui conviennent pas… c’est non négociable !
Et là, vous vous rendez rapidement compte que vous ne connaissez qu’un ou deux refrains de berceuses bien connues telles que ‘Il était un petit navire’… Faisons un rapide calcul : sur un trajet d’une durée de 2 heures, le refrain d’une berceuse durant environ 30 secondes, vous avez chanté 240 fois le même refrain !
En arrivant à bon port, le père, proche de l’extinction de voix, me fait remarquer très justement qu’il serait peut-être judicieux de réviser nos classiques ! Après une petite recherche sur internet, je me rends compte qu’il n’existe pas tellement de sites proposant les paroles des berceuses les plus connues.
613 grammes a donc décidé de poster régulièrement les paroles d’une berceuse parmi tant d’autres, histoire que vous puissiez varier les plaisirs. Normalement, l’air vous est connu, ne manque que les paroles…
A chanter sans modération !
IL ETAIT UN PETIT NAVIRE
Il était un petit navire (bis),
Qui n’avait ja-ja-jamais navigué (bis),
Ohé, ohé !
Refrain
Ohé, ohé, matelot !
Matelot navigue sur les flots
Ohé, ohé, matelot !
Matelot navigue sur les flots.
Il partit pour un long voyage (bis),
Sur la mer Mé-Mé-Méditerranée (bis),
Ohé, ohé !
Refrain
Au bout de 5 ou 6 semaines (bis),
Les vivres vin-vin-vinrent à manquer (bis),
Ohé, ohé !
Refrain
On tira z’a la courte paille (bis),
Pour savoir qui-qui-qui serait mangé (bis),
Ohé, ohé !
Refrain
Le sort tomba sur le plus jeune (bis),
Qui n’avait ja-ja-jamais navigué (bis),
Ohé, ohé !
Refrain
On cherche alors à quelle sauce (bis),
Le pauvre enfant-fant-fant sera mangé (bis),
Ohé, ohé !
Refrain
L’un voulait qu’on le mit à frire (bis),
L’autre voulait-lai-lait le fricasser (bis),
Ohé, ohé !
Refrain
Pendant qu’ainsi l’on délibère (bis),
Il monte en haut-haut-haut du grand hunier (bis),
Ohé, ohé !
Refrain
Il fait au ciel une prière (bis),
Interrogeant-geant-geant l’immensité (bis),
Ohé, ohé !
Refrain
Mais regardant la mer entière (bis),
Il vit des flots-flots-flots de tous côtés (bis),
Ohé, ohé !
Refrain
Oh Sainte Vierge, ma patronne (bis),
Cria le pau-pau-pauvre infortuné (bis),
Ohé, ohé !
Refrain
Si j’ai pêché, vite pardonne (bis),
Empêche-les-les-les de me manger (bis),
Ohé, ohé !
Refrain
Au même instant un grand miracle (bis),
Pour l’enfant fut-fut-fut réalisé (bis),
Ohé, ohé !
Refrain
Des p’tits poissons dans le navire (bis),
Sautèrent par-par-par et par milliers (bis),
Ohé, ohé !
Refrain
On les prit, on les mit à frire (bis),
Le jeune mou-mou-mousse fut sauvé (bis),
Ohé, ohé !
Refrain
Si cette histoire vous amuse (bis),
Nous allons la-la-la recommencer (bis),
Ohé, ohé !
Refrain
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Bonjour !
Voici ma contribution :
Dors mon petit quinquin
Dors mon p’tit Quiquin, mon p’tit poussin, mon gros raisin
Tu me feras du chagrin, si tu ne dors point jusqu’à demain
Ainsi l’autre jour une pauvre dentelière,
En berçant son petit garçon,
Qui depuis trois quarts d’heures ne faisait que pleurer,
Tâchait de l’endormir avec une chanson,
Elle lui disait « min narcisse,
Demain tu auras du pain d’épice,
Des bonbons à gogo, si tu es sage et si tu fais dodo. »
Dors mon p’tit Quinquin, mon p’tit poussin, mon gros raisin
Tu me feras du chagrin, si tu ne dors point jusqu’à demain
Et si tu me laisses faire une bonne semaine,
J’irai chercher ton beau sarrau
Ton patalon de drap, ton gilet de laine,
Comme un petit Milord tu seras faraud !
Je t’acheterai, le jour de la ducasse,
Un polichinelle cocasse
Un turlututu, pour jouer l’air du chapeau pointu
Dors mon p’tit Quiquin, mon p’tit poussin, mon gros raisin
Tu me feras du chagrin, si tu ne dors point jusqu’à demain
Nous irons dans la cour, Jeannette-aux-Vaches,
Voir les marionnettes comme tu riras
Quand tu entendras dire un sou pour Jacques,
Par le polichinelle qui parle mal
Tu lui mettras dans sa main,
Au lieu d’un sou un rond de carotte
Il te dira merci, parce comme nous, il prendra du plaisir !
Dors mon p’tit Quinquin, mon p’tit poussin, mon gros raisin
Tu me feras du chagrin, si tu ne dors point jusqu’à demain
Et si par hasard son maître se fâche,
C’est alors Narcisse que nous rirons
Sans n’avoir envie, je prendrai mon air méchant,
Je lui dirai son nom et ses surnoms
Je lui dirai des fariboles,
Il m’en répondra des drôles
Enfin, chacun verra deux spectacles au lieu d’un
Dors mon p’tit Quinquin, mon p’tit poussin, mon gros raisin
Tu me feras du chagrin, si tu ne dors point jusqu’à demain
Alors serre tes yeux, dors mon bonhomme,
Je vais dire une prière au petit Jésus,
Pour qu’il vienne ici, pendant ton somme,
Te faire rêver que j’ai les mains pleines d’écus,
Pour qu’il t’apporte une brioche,
Avec du sirop qui coule
Tout le long de ton menton, tu te pourlécheras trois heures du long
Dors mon p’tit Quiquin, mon p’tit poussin, mon gros raisin
Tu me feras du chagrin, si tu ne dors point jusqu’à demain
Le mois qui vient, c’est la fête de St Nicolas,
C’est sûr au soir il viendra te trouver
Il te fera un sermon et te laissera mettre,
En-dessous du ballot un grand panier
Il le remplira si tu es sage,
De choses qui te rendront heureux
Sinon son baudet t’enverra un grand martinet
Dors mon p’tit Quinquin, mon p’tit poussin, mon gros raisin
Tu me feras du chagrin, si tu ne dors point jusqu’à demain
Ni les marionnettes, ni le pain d’épice,
N’ont produit d’effet ; mais le martinet
A vite calmé le petit Narcisse,
Qui craignait de voir arriver le baudet
Il a dit sa berceuse,
Sa mère l’a mis dans son berceau
A repris son coussin, et répété vingt fois le refrain
Dors mon p’tit Quinquin, mon p’tit poussin, mon gros raisin
Tu me feras du chagrin, si tu ne dors point jusqu’à demain
Merci pour cette jolie contribution !